- L’ insatisfaction partout, l’ailleurs nulle part, toujours la même rengaine, le décalage des réalités, je sais même pas si y’en a qui s’amusent, sûrement.
- Transposition la palme le pompon au Music Inn de Périgueux, c’est qu’on est pas dégueu, olala en duplex, ça va péter. Music in c’est pas un formule 1 mais les mecs non plus, quoi que le jackie et sa grosse cylindrée. Eux aussi ça leur monte à la tête faut pas croire, ça bouillonne même dans leur tronche.
- T’imagines le loft avec nous. Les mecs ils s’y croient attention ils regardent pas, c’est un truc de Parigo, ils s’y croient. C’est pas pareil donc ils se voient avec des caméra partout, même eux et nous allons les retrouver en duplex avec un célèbre centre d’art contemporain à savoir ce que diable ils peuvent se raconter mais qui sont les martiens.
- Jackie c’est un traveller, un warrior un hells, un DJ en plus et en plus c’est le patron du bar, tu vois le délires
- Jérome c’est le patron d’un centre d’art contemporain, super cool, je vous en fait pas le dessin ils se ressemblent tous, ils ont des cols roulés noirs, ils votent à gauche, ne rencontrent pas les premiers du Music Inn, un autre monde pour eux. Je veux pas être didactique vous les reconnaissez.
Le biker met ses disques, le téléphone pleure Claude François, il organise un prochain free wheel. Il va nonchalamment les cheveux gras de sa démarche tressautante. Il y a Gérard pas du tout de Nerval mais bien narvalo, ça sent le travailleur rance dans la litière du chat, abrutis qu’ils sont de sueur de bière en ardoise et d’ardoise en bière, ils gueulent comme des putois, un croisement dont même l’ornithologue accompli n’en trouverait les origines.
- T’imagines dans le loft, imagine la discussion avec jérome, perfide duel caricature contre caricature
- J’embarque ma corne de brume et voit les hologrammes se refléter sur les immeubles en face du fleuve à Libourne la nuit, enfin un vrai moment intense de bien être seul toujours seul., l’éphédra gymnosperme à fleurs jaunes.
Dans un accueil de nuit une conne arabe brûlée vive au visage fait office de travailleuse sociale, inutile de dire qu’elle a tout pour elle, faut jamais donner le pouvoir aux faibles c’est dangereux, ça y est ma vie à commencé en la rencontrant, avant j’étais rien, maintenant je lui dois tout ,elle me braque mes trois euros, elle prend son monde à parti, nous fait chier avec ses points de vue
- Pour ou contre la peine de mort?
- Francis heaulme pour ou contre la peine de mort
- heu sais pas msieur
- Avec la population qui passe par ces trucs là, des heaulmes y passent, faut il qu’elle soit conne mais comme vous savez dans ces cas là autant la fermer sinon on se met à niveau, on m’empêchera pas de penser que j’ai rien à faire là, dieu du ciel.
- Mais parmi les poseurs alors je suis poseur de bombe
- T’as des regards amènes et des regards ingrats. Ni moi regard, Ni moi-hagard, mais moi hasard ouvert à tous les vents, à tous les possibles, sans en incarner aucun, comme une sorte de déliaison de soi même par soi même. Merci Isabelle A
Mieux vaut encore loin dans la forêt que devant la porte à trépigner, on me nique chaque jour qui passe.
- Appliquant la stratégie de la volta, je marche en boucle, seul sur les plages de l‘atlantique, magnifiques, du coté de Soulac sur le chemin de saint jacques. Ainsi, comme au temps de la diligence j‘arrive dans deux jours. En cinq minutes je suis nuage pale, et je bulle et je bulle j’attend la bulle papale.
- Bon la France profonde douce France c’est pas compliqué, au fin fond du médoc tellement ça craignait pour ma gueule je suis allé chez le maire, pas question de dormir dehors, il m’a hébergé dans la salle des fêtes, une fois à Aiguillon, vers Agen je descends pour pas me prendre une prune, putain le flip, des mens ( minorités ethniques non sédentaires) et des reubeux et le grand désoeuvrement. Tout le monde te mate d’une force, si Paris va vivre le 21ème la France est bien partie pour retourner au 19ème. Paris, on vit pour l’art et la culture donc pour la gloire mais faut dire qu’on est des parasites puis on arrive pas à gagner notre vie mais c’est ce qui fait notre qualité de vie. En France profonde c’est à dire partout à peu prés sauf exception je rasais les murs en croisant des travailleurs de chantier tellement ça se voit que je branle rien ou que je vis des aides sociales pendant que ceux là ils triment, comment leur donner tord. Dans les bars, non seulement je payais pareil mais je devais en plus m’excuser d’être venu, toujours faire l’effort de pas être pris pour une racaille et en plus je me coltinais les conversations du patron qui refaisait le monde et dont je savais qu’une fois déssoulé, il me regarderait de travers, comme il se doit.
- La tolérance c’est que dans les bleds pourris, on accepte une trans genre avec douze percieing et une mini jupe orange
- Le racisme existe pas, quand tu vois une mère avec son gosse le racisme existe pas
- Tolérance respect, qu’on arrête avec cette daube liberté égalité fraternité, que des mots ça veut rien dire, tolérance respect on peut faire quelque chose et ça concerne tout le monde.
- Plus ça va, plus je trouve que l’art est un attrape couillons, j’ai pris le risque d’être tricard
- Je finirai comme un vieux con dans un mac do d’une zone péri urbaine à contempler Bellucci sur une page du journal local, putain l’avenir. Réveillez moi de ce cauchemar .Je suis clochard grand bien leur fasse ces fabricants de haine, les épigones de la détresse humaine.
- Je suis conscient de jamais donner la bonne impression, c’est pas tant d’être faux que d’avoir l’impression que tout sonne faux dans ce que je vis, pourvu que pas un ne s’imagine que c’est un choix, c’est fabuleux comment il vit, quelle résistance, seul contre tous, quelle force, c’est quand même pas normal, un maïs transgénique , cibachrome dans le camp de gitans. Transplanté sans immatriculation, avec tout ça je peux pas être naturel et les gens qui ne sont pas naturels ne sont pas sympathiques, pour moi c’est naturel de ne pas l’être.
- C’est la saison du foin et vois comment il pleut
- Si je reste là je vais chanter Bruel
- Tu te leurres d’attendre un soutien quand tu soutiens un leurre, quand on a un gros bide on est producteur ou on est un looser
- Le phénom’Haine tisse sa toile, elle se répand, sinusoidale
- Sous sa forme actuelle ma vie était foutue, on est pas des serpents pour faire SAMU, tu fais le 115.
- Toi c’est PRO/CE/SSUS à l’aune de quoi, j’en ai marre de ces bourgeoises qui croient vivre dans les quartiers populaires alors que tout ne marche que dans un sens donc tout marche sur la tête, je regrette ces temps bénis où les bourgeois eux aussi pouvaient rêver de s’encanailler et où chacun était à sa place, aujourd’hui c’est l’agression permanente, les bourges jouent les rebelles parce qu’ils peuvent se le permettre et te regardent de haut parce que toi t’es vraiment un naze, l’agression permanente alors que moi je vais pas les faire chier dans leurs quartiers donc c’est comme un vaporisateur qui se diffuse que par le haut
- Le politiquement correct de la hype c’est que le trash soit voulu et non point subi donc toi si t’as le malheur d’être vraiment pauvre ou quoi que ce soit t’es vraiment naze, on veut bien te ressembler mais toi ressemble à quelque chose, c’est l’agression permanente puisque ça marche au physique, ce que j’appelle les super thunés aux dreadlocks, virginie ledoyen peut bien revenue de cannes s’asseoir à une terrasse turque Rue du Faubourg St denis et ainsi se prouver qu’elle a gardé le contact, moi je franchirais aucune des barrières dans l’autre sens et voilà pourquoi notre cher pays part à l‘agonie, il n’est plus irrigué. Les courageux hommes de gauche te claquent la porte à la gueule et te répondent de leur mépris souverain, le politiquement correct ne va pas avec une vie de galère, désolé. Après ils se permettent de juger, en plus.
- On reste coi ou en reste quoi, si chaque jour ma vie est bouzillée je reste les bras croisés à dire amen, la proximité frise l’inacceptable comme une prison sur les calanques d’où remonte l’écho de la sardinade
- Se déguiser n’entraine que quolibets
- Maintenant que les bourgeois sont roots, que les baskets se déchainent que ce pays part en lambeau que tout est verrouillé par le politiquement correct, en attendant le ragnarok, que crois que ce pays n’est plus pour moi, j’accepte l’exil dans un pays lointain

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