Amphétamine, sous kétamine.....
Amphétamine, sous kétamine...
Le skeud pourfend la masse dhumidité sous lancien
aéroport de Milan à travers de vastes hangars abandonnés.
Venir ici na pas posé de problème, déposé
en transports collectifs tels des résidents de la banlieue une
fois nest pas coutume qui abondent du français surtout
lorsque le chauffeur dépasse larrêt avec un manque
total dabnégation.
-Ils sont là, tu les as vu
-A une teuf recemment à Toulouse
Des allemands sont parmi nous toujours aussi gais luron quune
bande de Wittgenstein, on doit leur mettre quelque chose dans les corn
flakes pour quils tournent tous à la faribole dun
dimanche funèbre, tekno ou pas.
Les Traban franchissent les Alpes, attention les douaniers, vous croyez
quelle arrive mais elle est encore loin, cest leffet
en deux temps
-On a un petit son du coté de Montpellier, on fait des teuf grave
gavées de people
Hummmm!
Tu connais pas machin des trucs? Oh, cest chelou grave connu
- Camper à Milan en décembre relève dune
idée complètement cramée mais procure limmense
avantage emboité sous le hangard de se déboiter la tête,
de retrouver en cette saison difficile pour nous tous ses potes du milieu
et déchapper aux cotillons des villes, toute cette merde
qui pue lannée prochaine.
Trois entrepots se succèdent sur une friche où lon
nous fout la paix dont le dernier doit faire pas loin du kilomètre.
Les travellers sont installés déja depuis une quinzaine
et ont pris la peine de monter des installations en sculpture métallique,
des décos, des tentures et des projections dimages
Apres un tour dhorizon il retrouve son accolyte laissé
en suspens qui se remet aussitot à conspirer à la Conspiracy
-Je sens que je vais faire quelque chose
Nimporte quel sillon creusé de tant de balivernes finirait
par lasser le plus impétueux des amis
Milan éclaire leurs retrouvailles dune année nouvelle
qui entame sous la pluie persistante sa délicatesse.
-Je prends plus dacides
Cette fois cest vrai, 98, plus dacides
-Je prends plus que de la Kéta
Rien que den entendre parler la petite fraise des bois et bien
nommée coline a le palpitant qui sillustre, elle bientot
en partance pour un changement d époque où Brocéliande
et ses lutins lui réservent un sort modifié, elle va dans
ses aventures extraordinaires accomplir ce rêve irréalisable,
à la table ronde mettre le son qui donnera une nouvelle impulsion
à nos druides bien aimés.
- Cest la meilleure expérience de la mort
-Bigre, quattendons nous pour passer larme à gauche
Malgré le relatif inconvénient de létendue
du site, on se met en quête et trouvons vite.
Voilà de ces instants prodigieux qui avalisent les kilomètres
où sur un condensé on atteint des sommets entre nous et
le son.
Depuis un bail nous avions certainement cette propension à parcourir
leurope à fer à cheval, dans tous les cas en fraude,
il manquait ce mouvement fort que beaucoup prennent en marche à
contre sens, se gaussant, par dessus la jambe, avec les mauvaises bases,
des idées biscornues, aucun intérêt majeur autre
que des expédients
Maintenant on se retrouve et la couvée va bien
Cest par le son quon va au principal et même au delà,
tant pis pour les mauvais coucheurs, ces êtres indésirables
qui se lisent à tombeau ouvert entrainant les autres dans leur
chute bavarde et ostentatoire
Arretez avec la planète Spiral de les prendre pour Rahan ou Superman,
mais se prennent ils pour des super héros ?
Les interessés ou ceux qui les touchent le doigt dans le soleil
croyant atteindre le nirvana de la connerie pour marcher de traviole
dans lhospitalité de la batardise et la vanité des
imbéciles.
Amphétamine.... Sous kétamine......
Amphétamine........ Sous kétamine.....
Les Facoms méritent entièrement leur réputation
et donnent un Live terrible
Dun coup, dun seul, jai senti la quintessence, quelque
chose dinfiniment profond et désirable comme si tout revenait
à ça, les égarements, limpolitesse, le mal
quon se donne pour exulter, la vraie libération, tout transmuté
en or par les facom, métal précieux de lesprit.
A chaque recontre alors quils dansent, un anglais lui tend la
bouteille de Whisky, cela coule de source jusquau moment où
cela suffit, en un cillement cest compris, on a pas besoin de
commentaires
On fout au panier les conventions pour certes sen trouver dautres
suniformisant en treillis jusquà ce quun noir
ou un noiche soient identiquement blancs
Les ames sensibles de la différence, circulez!
Pas besoin de se presenter Maurice, le pote à la Jaqueline, celui
qui porte les valises et lautre qui les a sous les yeux et qui
sont tombés en pleine effervescence des grands départs
sur lursule pendu en plein hall de la gare de st raph au tableau
daffichage
Tout se capte, personne nira simposer et tu peux accrocher
MOI JE au calendrier des postes de lannée dernière.
Pas besoin de sétendre en fioritures, un pole sud dans
la pampa du langage tondu comme un mouton.
Labsorbtion, ce complexe véhiculé qui fait que partout
on se retrouve mais avec ce souci dêtre dabord soi
même qui fait quon se rate quelquefois
Certains crieront à labrutissement, au lavage de cerveau.
Soit. Peut être un jeu avec les limites ainsi les processeurs
qui nous ont fait la puce qui nous ont fait la carte qui nous a fait
marron.
A chaque technival Max ferraille avec des états forts contrastés
quil renonce à vaincre, tout bascule de leuphorie
au repli sur soi et à la parano, alors il dégage des vibrations
quil sent mauvaises, mieux vaut sy soustraire que den
dégouter les autres
Il senfonce sous la couette de sa tente de nain avec limpression
exquise dun ravalement de chaleur alors quen vérité
tout est trempé et attend que ça se passe
Limpression de randonneurs dans le cerveau qui font du VTT et
jettent leurs canettes partout
Lorsquil va cacher son barda, bataclan sur les joncs emasculés
il crain le pire au pied de la tour de controle. En effet petit reporter
à la bordure de la steppe, il redoute de séloigner
en cette zone sauvage qui doit bien dissimuler des obus de la dernière
guerre ou des mines anti- personnelles et simagine déja
déchiqueté sans que personne nen temoigne et quil
meure de faim atrocement mutilé
A coup sur pas une commission de sécurité na donné
son accord et si trente kilos de son écroulaient le béton
brut, ensevelis des le premier de lannée, y avait
pas durgence quand même, aucun secours et voila que cest
de notre faute
Patatras!!!!
BOUM boum BOUM Boum BOOOM!!!!!!
Amphétamine..... Amphétamines.....Sous le ciment......
Et si la racaille déboulait en force histoire de dépouiller
et de fighter, putain et quà ce moment je sois en train
de dormir, quil y mettent le feu, putain, ou pire, un cramé
nique la gueule aux flics qui font leur ronde dinspection parmi
nous à seulement deux effectifs dhommes célibataires
qui kiffent le son et alors là cest le déploiement
massif et ils nous tirent au mortier et ça se termine encore
dans le ciment pour le meilleur et pour le pire
Bon de toute façon vu que je suis un cake, que personne ne maime
et que je commence à fixer dans les yeux, repli stratégique
et évitons le barouf
Au petit matin tout a repris sa bonne physionomie, un perché
se brosse à la brosse métallique les burnes au coin du
feu et salement la tronche de travers, les gens sont redevenus sympas
Finalement on sinstalle, deja presque une semaine, comme dhabitude
lestomac clame la trahison dans le désert, daccord
on va te faire becqueter et en reprenant des couleurs faudra songer
à se rentrer. Max na pas la moindre idée dou
il peut se reposer et le retour sannonce sevère
Chance inouie, il entre dans le compartiment et une fille top luxe milanais
lui fait ubi et orbi le coup du cercle parfait et propose son orbital
sur loreiller.
Il compare les bagageries légèrement différentes
et remarque sans militantisme le manteau de fourrure sur les genoux,
on sy met vite tiens
Elle est plantureuse, formidable et Italienne, le retour parmi les congénères
de la planète se passe au mieux et il fricote avec la comtesse,
cette figure emblématiqie qui lui met son gros piercing là
où vous savez....
retour
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Amphetamine, on ketamine
Amphetamine, on ketamine
The tracks slaying the damp mass under that old Milan airport,
all through immense abandonned hangars.
Coming here didnt cause any trouble, getting a lift by public
transports. Swarming with Frenchmen, all suburbs-dwellers, quite unusually,
especially when the bus drives past the stop with a total lack of abnegation.
-Theyre here, you saw them
-At a gig in Toulouse not long ago
A couple of Germans are amongst us, still as bits of lads as a Wittgenstein
band, they must have all something put in their corn flakes to turn
into that sundays funeral piece of nonsense, be it tekno or not
tekno.
The trabans drive through the Alps, mind the customs, you may think
it(she)s coming but its still afar, its the two-times
effect.
-Weve got a small sound near Montpellier, we do gigs packed full
of people, man.
Hummmm!
Dyou know that bloke from that sound? Its a hell of a fucking
hit, man.
Camping in Milan in December is a total fuck-up but still procures the
immense advantage, packed in the hangar, to get your face packed up,
for us all to meet our pals from the scene and escape from the city
party novelties, all that crap that stinks like next year.
Three sheds follow each other on a fallow where nobodys around
to piss us off. The last of the sheds isnt far from being one
mile long.
Travellers have been settled here for a fortnight and gone to the trouble
of putting up installations of metallic sculptures, decos, hangings
and projections.
After a full glance around, he finds his accomplice left in suspension,
soon back to conspiracy à la Conspiracy.
- I feel like Im gonna do something.
Any groove dug out of such twaddle would end up wearing the most impetuous
of friends.
Milan lights their new years reunion, starting full of gentleness
under the persistant rain.
- Im not doing As anymore.
This time, its the one: 98, no more As.
- I only do K now.
At the very first mention of it, the well-named little wood strawberry
Coline has her throb showing off, soon bound to the change of an era,
when Avalon and the goblins await her for a modified fate. Shes
going into wonderous adventures to achieve that unachievable dream of
hers, bringing sound to the round table, giving our beloved druids a
new impulsion.
- Its the best experience ever of death.
- Gosh! So when do we kick the bucket?
Despite the relative inconvenience of the sites expanse, we start
on a quest and get what we want pretty quickly.
Here are some of those prodigious instants backing these kilometers
where - on a digest - we reach heights between us and the sound.
It had been an awful lot of time since we certainly had acquired the
propensity to roam Europe on horseshoe, in all cases illegally, there
was a lack of that powerful move many people take on against the current
while the train is driving, deriding, over the lap, with the wrong bases,
topsy-turvy thoughts, no major interest other than expedients.
We meet each other back now and the brood is doing well.
It is through sound youre reaching the principal and beyond, nevermind
the awkward customers, those undesirable beings who read like an open
book, leading others towards their talkative, ostentatious fall.
Stop with that planet Spiral, taking them all for a Conan or a Superman.
Do they take themselves for super heroes though? The interested part
- those who touch them ? - finger on the sun, believing they can
reach the twats nirvana, only reeling to and fro, with the wrong
end of the stick, into bastard hospitality and the morons vanity.
(only staggering along into bastard hospitality
)
Amphetamine
on ketamine
Amphetamine
on ketamine
The Facoms wholly deserve their reputation and bring us a tremendous
live.
In a full sudden, I experience the quiddity, something infinitely deeper
and more desirable, as if everything amounted to it, the distractions,
impoliteness, all the trouble were going through just in order
to exult, the true liberation, all-transmuted into gold by the facoms,
precious mind metal.
Theyre dancing, and at every encounter an Englishman hands him
over a bottle of whisky, it follows on naturally, its understood
in a glimpse, no need to comment upon it.
Conventions are dumped for others, indeed, to be uniformalised by means
of military trousers untill blackmen and Chinese are identically white.
Difference-sensitive ones, move on!
No need to introduce yourself as Maurice, Jaquelines mate, the
one who carries the luggage and the other whos got them at sight,
in a full turmoil of great departures both bumping into Whats-his-name,
hanging right in the middle of the hall of Saint Raphaël railway
station. On the schedules board.
All can be savvied, no-one will stand out and you can always hang "ME,MYSELF
& I up on last years calendar.
No need to elaborate in a flourish, a south pole in the pampa of language,
cropped as sheared like a sheep.
Absortion, that complex vehicle making things such as we meet back everywhere,
but with a concern of being ourselves that makes thing such as we fail
to see each other sometimes.
Some would denounce stupefaction, brain-wash. Very well. Perhaps a game
with such limits; the processors which made us microchips, which made
us mastercards, which made us done.
Max combats against greatly contrasted states he renounces to overcome
at every technival, everything changing dramatically from euphoria to
self-withdrawal and paranoia. Then giving off vibes felt wickedly, better
eluding them rather than making other people sick of it.
He sinks into his duvet inside that gnome tent with the exquisite impression
of a heat restoration, although in truth everything is soaked up, and
waits until its gone. And so that impression of mountain bikers
riding on in his brain. Dumping empty cans all over.
When hes hiding the gear, paraphernalia on the emasculated bulrush,
fearing the worst at the foot of the control tower. Indeed amateur reporter
on the edge of the steppe, dreading to go too far within that wilderness
which must conceal last war shells or else anti-personal mines somewhere.
And so he sees himself already slashed into shreds with no witnesses.
Starving, atrociously mutilated.
No doubt no commission of security has given his approval and if thirty
kilos of sound were to overwhelm the raw concrete, buried as soon as
the first of January, thered be still no emergency, no help
and as usual its our fault!
Crash!!!!
BAM bam BAM bam BAAAM !!!!!!
Amphetamine
Amphetamines
on concrete
And if hooligans came tumbling down in force, so to skin everyone and
to scrap, fuck! and if just then I was sleeping, let them set it all
on fucking fire, or worse, a dopehead brains the pigs patrolling amongst
us, a mere couple of bachelors digging sound and then its a case
of massive deployment and they mortar us and it ends up on concrete
again, for the better and the worse.
Alright Im a goose anyway, nobody loves me and I start staring
at people straight in the eyes, strategic withdrawal and lets
try to avoid too much racket.
In the morning everything has gone back to good physiognomy, some triphead
sitting next to a fire with a badly off face brushing his balls with
an iron brush, people here started to become nice again.
Were settled eventually, its been a week already, stomachs
claim treason out in the desert as usual, alright youll have some
grub then and taking on colours well have to think about leaving.
Max doesnt have the slighest idea as to where he can rest and
the return looks severe.
By an amazing stroke of luck when entering the compartment he comes
upon a hyper-luxurious Milanese chick who does him the urbi et orbi
trick of the perfect circle and offers her orbital on the pillow.
He compares the slightly different baggage and notices without militancy
the fur coat on her lap. Funny how quick you get the hang of it.
Shes buxom, tremendous and Italian, the return to fellow inhabitants
of this planet is taking place as best as it could and hes engaging
in an affair with the countess, that emblematic figure who shoves him
her big piercing where is due.
(translation by shva)
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