EFPE CFEP clochard de france écrivain
parisien (EH les gars des fois la France profonde c'est pas de la rigolade,
merçi à vous).
- Qui connaît ces ambiances fin du monde en milieu urbain quand la seule
radicalité en revient au silence et le lit des rivières
- Sans doute, certains oeuvrent dans lombre pour que ça pète
au grand jour, mais moi cest plutôt lombre qui mattend
et pas sous les peupliers
- Jai fui la peur
- Il me faut inventer un nouveau territoire loin des trous du cul, petit certainement
mais ailleurs, où jen sais rien, où je naurai pas
peur, où de nouveau les murs de la prison ne paraissent pas la fin du
monde. Mon dégoût semblait irréparable, le sentiment déchec
bien réel mais je le sens le sourire est proche.
- Au bout du rouleau, à bout de souffle, même la fille à
quatre pattes avec son col écolière qui me disait je suce mal
jaime pas mon cul et une bite cest quand même mieux quun
gode me faisait ni chaud ni froid. On entre dans un langage comme dans une forfaiture,
cest leffraction bien nécessaire.
- Parmi les plus déshérités, on sort le tapis rouge pour
ceux qui ont les mots, les plus perdus savent ce qui a de la valeur.
- Le mec, il fait un film et découvre de lhumanité dans
les centres daccueil durgence qui portent mal leur nom comme les
asiles la nuit alors que cest un film, sans budget sans caméra
et sans acteurs et que la tolérance est vraiment pas là où
on croit, là on lon tient des grands discours, chez nous personne
parle de la famille cest tabou, personne a envie den parler, on
apprend le regard juste, les faux sont ramenés à leur juste valeur.
Les apocryphes je les jette en pâture ou bien les pâturages, en
tout cas, ils ont ma rage.
- Si le microcosme croit faire la pluie et le beau temps, comme par hasard les
relents leur reviennent à la gueule comme un boomerang et ils se mobilisent,
ces cons. Ils découvrent dun coup que leur bonne conscience de
merde et leur prétention de pleutre ne les protège en rien, dieu
quils ont raison de craindre les foudre des opprimés. Tu prends
le métro, tu vas bosser et un connard dans le journal te dit quaprès
tous ces foutus cocktails des collections va falloir se préparer pour
Miami. Un jour ou lautre faut arrêter de prendre les gens pour des
cons.
- Trouve ton GRIMOIRE, dans la vie, moi, jai des mot gigognes, ils servent
absolument à rien dautre que de se repérer aux étoiles
- Si je lécris pas là, maintenant, ça va méchapper,
ne pas se donner en spectacle et au fond si jai un peu confiance, oui
je crois dans la nature humaine, faut pas désespérer.
- Le mec au fond de son village dont pas un jour tu nimagines le quotidien
qui te sort son adage perrave te remet aussi les idées en place
- Nous on sinvente un personnage, florence rey thierry paulin, roberto
zucco, ceux là je les comprend , personne de létablishment,
aucune figure de lintelligentsia.
- On me connaissait juste assez pour pas avoir envie de me connaître,
un milieu tellement propre sur lui qui sintéresse aux marginaux
pour faire un papier à peu de frais mais maintenant cest fini même
si je dois longer les rivières en écoutant Barbelivien.
- Les sons électroniques ont généré une telle suffisance
- Un jour, je décidai de naller plus quoù on minvite
- Il me restait les bois, les forêts mais je naboierai pas et je
ne boirai pas non plus de ton eau
- PLACEBO
- Retrouver le mouvement qui reste le seul possible, avec les moyens du bord
mais au moins, pas usurpés, larguer les amarres ce qui ne veut pas dire
aller plus loin quau milieu où se pêche languille.
- Trace en camion, fais ta vie, ne divorce pas davec elle.
- La première à me montrer ses nichons, comme promis je lui met
le micro et relate les détails et si elle était toute fragile,
faut quand même pas avoir honte de dire les choses, tu tarrêtes
là, tout le monde ténerve, des quelle membrasse
dans le cou, je parie, je baisse la garde, tu diffuses à 50 000 et tu
dors sur ton petit lit du haut de ta tour du 13eme.
- La vie doit être comme un grand souffle quand tu viens de quitter le
pire avec le pire en permanence
- Putain , le grand air
- Dabord, je men suis pas trop fait et jai surtout rien fait,
ensuite je me suis mis à fond en perdant pied, maintenant je voudrais
faire tout en en profitant.
- Ma bonne étoile a fait long feu, les souvenirs rappliquent au galop,
mauvais signe. Signe que le présent tarde à venir. Signe que le
présent na pas davenir. Signe que la poésie est la
seule chose qui me reste. Signe que je narriverai à rien . Signe
que je me signe. Signe que tout ça et facile et ne sert à rien,
signe quil vaudrait mieux faire autre chose, signe que je ne sais rien
faire dautre. Signe quon pourrait dire les choses autrement, signe
que quand tu rentres là dedans tu ten sors plus.
- Tu pleures tes histoires de cul dantan, ça paraît bien
de lhistoire ancienne, on rature, le vent tourne, on en revient toujours
au même, si fallait dire quelque chose, ce serait que cest toujours
pareil mais tu te rappelles tous les mecs que tas baisé, tu te
souviens.
- Mais quand le vent a trop tourné alors
- Jusquà un certain point, on peut toujours rebondir puis frappe
magistralement le magic mirror de ces années vides où on enfilait
les filles comme on enfile les perles et quaujourdhui, on aimera
rien de mieux quune femme épanouie dont on bouffe la chatte et
à qui on fait un gosse.
- Le problème avec lalcool quand on a trop bu est pas tant quon
réfléchi mal que dêtre incapable le matin de le mettre
en pratique
- Quand jy pense, jen ai rajouté une louche pour pas leur
ressembler, alcoolique braillard, je serai tout le temps le petit brun basané
égaré dans le regard des autres, je fais pas partie de leur monde
.Et puis de toute façon cest toujours plus facile de les mettre
au pied du mur que de jouer soi même à la marelle.
- Les bonnes intentions volent en éclat avec un plaisir non feint à
tester les limites
- Pendant que Begbeder conseille le parti communiste je fais la manche devant
le bon marché
- Un monde fruit of the loom sans la fashonista, on se parlerait sans embarras,
sans se demander quitter sans avoir peur de se compromettre.
- DIATRIBE
- Jai vécu une solitude assourdissante, jétais mon
porte étendart, un missile balistique, après tout, ya pas
de raison. Je me suis point fait damis, jai même pas honte
de le dire, bien sur jai vu fanny mais elle navait point le temps
car sa carrière lattendait ; où en est elle aujourdhui
accompagnée par sa hâte qui ressemble très bien à
HATE Pas sur les couvertures de magazine, mais elle voulait être underground,
elle habitait rue de Rivoli, juste face aux tuileries ce qui aide beaucoup quand
on veut être underground.
- Mes relations possibles sont scellées par les mots, Yuna wanted, elle
ma défiguré. A la fracture du concret et de labstrait.
Avec des Nike si tu veux.
- Tas toujours des malins qui jettent les épines et en font un
concept mais quand ils te voient se liquéfient dun jet, bon cest
pas la peine de guerroyer, simplement de se dire sur qui on peut compter.
- Pendant que le mec en est en train de filer la métaphore à Bals
2 sur le ventre de sa mère mais que simplement il va pas leur faire peur,
pendant quau pays de la branlette, ça taille des crayons. On va
se faire plaisir. Ça fait plaisir lordure. Cest du vocabulaire
quils nécriront pas, ils ne se salissent pas, lordure
les couvre mais ils sont propres, ils nont jamais rien vu ni rien connu
mais ils sont propres. Ils se pincent le nez en ergotant, saffranchissent
des contingences, ne brûlent pas les feux rouges car ils sont en vélo,
tu sais le vélo hollandais jaune en bas devant la porte, ils font un
tri maniaque, ne parlent pas à tout le monde, du sélecta, tas
ton carton, tes robusta, non ça passe pas.
- Prés de la zone rouge je mapprochai des caravanes, des hollandaises
mont invité
- Les mecs dégoisent en se prenant pour les rois du monde et vivent dans
des gourbis et pendant ce temps la chatte en papier crépon se fait ramoner
par le médecin légiste.
- Free poésie cherche sa groove box dans la promptitude de ma démarche
en biais
- Les troubadours avec leur flûte de pan sous le crédit agricole
font peur aux promeneurs et aboyer les chiens
- Ce matin, jai déjeuné avec labbé, je cherche
de nouvelles clés www.nouvellescles.com, cette force dont je connais
la présence mais que je ne sais localiser
- Clochard loin du Nassif Alpin rongé de mauvaise conscience, de tous
ces révolutionnaires aucun ne se révolte et sous ma tente jécoute
lémission de Cloé Delaume sur les revues
- VORTEX, un nud routier
- Refusant les lieux communs je suis retourné dehors là où
brille cette étoile enfin réapparue
- Ne ten vas pas POLLUX, je ten prie
- Passe de la tyrannie du corps à lattirance du corps céleste
- Quand tu vois ces zélateurs qui saventurent jusque dans les fast
food du périphérique
- Des cigognes et des canards, les canards me font cygne.
- Aux forces vives et trop noires
- Faire les choses quand on y pense permet davancer mais mieux encore
davancer sans y penser, lorsque tu sens ton regard juste un peu routard
juste un peu roublard, pas le genre qui se la pète à coup de phrases
abstraites, pas le genre qui trashouille sur tout ce qui bouge pas le droit
de cité, ya bien sur des moments où ça flotte mais
les petites chosent se redécouvrent sans fioritures, cest plus
la résistance mais le maquis. Les anciens baba cool psycho rigides à
qui on ne la fait pas sont ma bête noire, le vent dans lécart,
smilecology ,me vla dans le bayou.